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  • Thibault Randoin

Un week end sur les traces de la GTMC...

Pourquoi cette futile motivation ? Pourquoi ce désir irrépressible de conquérir son territoire ? C'est un peu ça non ? Héritage des grands rois désireux de s'approprier des terres voisines, relent des grand explorateurs parties à la conquêtes de terres lointaines. Reliquat de volonté ancestrale, c'est surement cela qui nous pousses, aventuriers de pacotilles, le sport en loisir, de voyager à travers sa campagne pour ainsi rallier son chez soit à de nouveaux horizons. C'est ce que j'ai fait, ce weekend de Juillet, dans l'idée de boucler ma boucle, celle de ma GTMC toute personnel qui a débuté l'année dernière entre St Flour et Montpellier, il était donc urgent, pour mon hygiène émotionnelle, de finir ce projet, et donc de rallier la maison à St Flour...





C'est fébrile, presque incertain que je tourne la clés de la porte de la maison, que je lui tourne le dos et que je monte sur mon vélo. Je sais que l'arrivée de mon étape est loin, sur le Cézallier, au signal du Luguet, un paradis pour le bivouac, mais avant cela il va falloir suivre les flèches rouges et blanches de la Grande Traversée du Massif Central. Je récupère le parcours officiel au pied du Puy de Dôme, avec déjà quelques mètres de dénivelé positif dans les jambes. La muraille de la chaîne des puys est passée peu de temps après, il reste les contreforts du Sancy, Orcival et la remontée sur le lac de Servière. Il est 14h lorsque je me décide à manger ma première collation, je n'ai fait que 40 kilomètres, il en reste au moins 60. La suite est une alternance de montées et de descentes dans la chaleur de l’après-midi jusqu'à apercevoir les première ondulations du Cézallier, Mongolie Auvergnate constellée de Lacs et de plateaux fendus par de larges pistes. Le paysage permet d'avancer dans l'éternelle méditation du cycliste solitaire, mais cette fois les idées sont joyeuses, comme si le lointain de l'horizon orangé par le soleil couchant égayé l’esprit embrumé par la fatigue. Après plus de 10h sur le VTT et quelques 115 kilomètres parcouru avec le gros sac à dos, il est enfin temps de s'en décharger, de tendre le hamac entre deux arbres, entouré par le tintement des cloches des vaches voisines. Baigné par le ciel de feu qui illumine le Sancy, rien ne laisse présager la surprise de la nuit...



Il est minuit, je dors depuis 1h30 quand la piqûre de l'eau froide me glace les joues, il pleut. J'ouvre un œil, il fait nuit mais la lune bien loin derrière les nuages m'offre un voile blanc impénétrable, le brouillard s'est levé, la bruine aussi, on entend encore les vaches mais on ne les voit plus, elles semblent pourtant si proches, la nuit sera fraîche et humide.

À 7h30, l’espoir d'une ouverture du ciel a disparu, je sors du cocon de chaleur qu'il me reste avec la certitude que le moment vas être désagréable, mes vêtements de la veilles sont trempés et je me résigne à n'enfiler que le short, en gardant en haut mes affaires de la nuit, je devrais arriver à faire la transition entre la chaleur du sac de couchage et celle de l'effort, mais il ne faut pas traîner pour lever le camp, en moins de 10 minutes tout est plié, il est temps de s'élancer dans l'opacité du brouillard.


Aujourd'hui, la journée doit être plus facile, moins de dénivelé, principalement une grosse côte, après manger, celle du Plomb du Cantal. La matinée passe vite, le ciel devient bleu vers 11h00, la chaleur regagne du terrain et Murat est vite là. Une belle descente et me voilà dans le fond de vallée, je passe devant le stade "Jean JAMBON", de quoi me faire rire tout seul et je commence à monter, jusqu'au Lioran où je trouve de quoi me restaurer avant de monter ce fameux Plomb du Cantal, la plupart du temps à pied à-côté du vélo. Arrivée en haut, la vue est superbe, mais plus encore la perspective d'une arrivée en descente 30 kilomètres plus loin. C'est toujours étonnant de voir l'effort engendré pour arriver au terme de son étape, et quand les difficultés sont passées, que l'arrivée approche, ce sentiment terrible de savoir que c'est la fin, qu'on aimerait que cela dure encore un peu. Le cerveau est une jolie machine à oublier, à sélectionner le meilleurs pour écarter le plus dur, garder les bons souvenirs, certainement au service d'un corps qui à besoin de revenir à la nature, à l'essentiel, à la vie simple avec pour seul objectif de boire, de manger, de parcourir les chemins. Ces errances solitaires de quelques heures ou quelques jours sont toujours l'occasion de réfléchir sur sa condition, philosopher sur son état et vivre des aventures incroyables. Maintenant que ma GTMC est bouclée, que la bière de la satisfaction a coulé, quel est le nouvel objectif ? Vous verrez...


La lunette du trip...


La lunette qui m'a accompagné pendant ce week-end est la même que celle de ma GTMC de l'année dernière, la Julbo SHIELD. Cette lunette est le modèle polyvalent de la marque Julbo. Elle est à ma vue ce qui me permet de ne pas penser aux lentilles de contact pendant un voyage de plusieurs jours. J'utilise ce modèle aussi bien en VTT qu'en montagne et en Alpinisme. Elle est livrée avec des coques latérales amovibles que je mets en montagne et enlève en VTT pour que ça ventile plus. En plus, elle est dotée de plein de petites aérations sur la tranche de la lunette prévenant la présence de buée..

Le verre est photochromique de catégorie 1 à 3 ce qui me permet de porter ces lunettes en toutes circonstances, aussi bien lors du deuxième matin pluvieux qu’en plein soleil l’après-midi. Ils confèrent à cette lunette une grande polyvalence et un excellent confort Je recommande ce verre "Reactiv Performance" de chez Julbo à toutes les pratiques longues et en dessous de 4000 mètres d'altitude.



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