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  • Thibault Randoin

Le Trail de Vulcain 2020, inside...

Dimanche 1er Mars, il est 10h30, le vent glacial cingle mon visage, les jambes sont engourdies par le froid alors que je me penche de tout mon poids pour avancer, pour ne pas reculer face aux bourrasques de plus en plus fortes. Nous sommes en haut du puy de Dome, mi-course...


Alors autant mettre les choses au clair tout de suite, le Vulcain, c'est un peu la course à la maison, on connait les chemins, il y à les copains, c'est ma 3ème participation, et c'est de faite pas l'objectif de l'année, l'idée est plutôt de faire quelques kilomètres baskets aux pieds, pendant un mois de mars plus souvent occupé au ski de rando et autres activités hivernales. C'est bien là le problème d'ailleurs, l'hiver... Cette année l'hiver c'est un peu l'automne, en plus chaud ! Et donc, pas de neige au Puy de Dôme, pas de neige tout court, dommage, les souvenirs de la course dans de la belle neige fraîche sont bien loin, à croire que les scientifiques ont raison, la terre se réchauffe !


Ce qui réchauffe, ce sont aussi les premières montées, dès le départ, et c'est plutôt la tendance jusqu'au premier ravito au Volcan de Lemptegy, attraction touristique, réconfort run'istique. Un autre truc qui à réchauffer mon pote sur le départ, de rire cette fois, quand le speaker fait son briefing, 3 minutes avant le départ, et qu'il nous dit, "mettez bien votre dossard en évidence". "P***** mon dossard, je l'ai laissé dans la voiture", ça m'a valu un petit sprint d'échauffement...


La suite de la course se déroule sans encombre, un pied devant l'autre et les kilomètres passent sous nos semelles jusqu’à faire 74, et l'arrivée, la chaleur de l'arche, l'accolade avec l’infatigable Rémi avec qui nous avons fait course commune sans le vouloir ou presque, la médaille autour du coup, le cadeau finisher, la bière et déjà les douleurs qui se transforment en bons souvenirs et l'engrenage qui continue à tourner en boucle : motivation, départ, douleurs, je veux plus faire de trail, l'arrivée, la joie, les bon souvenirs, je m'inscris à quoi?


Un merci tout particulier à l'ACFA, club organisateur de ce très bel événement que nous avons plaisir à soutenir en temps que sponsor et qui mérite le succès qu'il rencontre tout les ans, la bonne humeur des bénévoles et leur professionnalisme sont inspirants !



Un petit point sur la vision !


Cette fois ci je ne vais pas vous parler de lunettes, et pour cause je n'en ai pas porté pendant cette course, et pourtant , en bon myope, il me faut bien une correction visuelle. J'ai donc choisi de porter mes lentilles pour cette course. Le départ de nuit, les conditions humides et froides, le risque de buée sont les principales raisons de ce choix. La lentille est parfaite pour ce genre d'exercice car elle procure une vision parfaite, beaucoup de confort, pas de soleil donc inutile de porter des lunettes de soleil pour se protéger de l'éblouissement et un temps de port raisonnable sur une journée. Alors bien sûr, vous n'avez peut être jamais porté de lentilles, mais ce n'est pas trop tard, ni impossible, il vous faut simplement prendre rendez vous en magasin pour en parler, nous vous expliquerons tout ce que vous avez à savoir sur le sujet, de la logistique à l’hygiène, des avantages et des limites de cette solution !


Alors à bientôt en magasin ou dans les chemins !


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