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  • Thibault Randoin

Le tour du monde d'Auvergne en vélo...

J’ai mis longtemps à vous livrer ce petit récit de notre balade en vélo. En réalité j’ai même hésité à l’écrire… Ça ne sort pas beaucoup de l’ordinaire, c’est même quasi quotidien pour les cyclistes professionnels, c’est juste une balade un peu plus longue que les autres, et finalement les semaines sont passées et le souvenir est resté intact, signe qui ne trompe pas que celui-ci est bon, motivant, inspirant pour l’année prochaine, alors voilà, quelques lignes…



opticien du sport cournon

Ce matin d’octobre est frais au pied du Puy de Dôme dans le petit village de Laschamps mais la luminosité du ciel annonce une journée ensoleillée comme prévu par la météo. Nous l’avons consultée cette météo les jours précédents, et nous avons prié pour qu’elle reste stable, puis nous avons prévu de quoi nous ravitailler, nous avons chargé les frontales car oui, l’objectif est clair, prémédité, il nous permettra de ranger les vélos de route pour l’hiver sereinement, nous voulons voir afficher 200 kilomètres sur le compteur !

C’est donc parti pour notre aventure routière, en version économie d’énergie mais pas de dénivelé, car à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, et l’objectif et aussi, et surtout d’en prendre plein la vue, de voir du pays, de sillonner des routes encore inconnues. Col de la Moreno, Rochefort Montagne, Col du Guery , le Mont Dore, la Stèle, Chastreix, ça monte, ça descend et le soleil est déjà haut dans le ciel, il fait bon et nous sommes déjà en train d’attaquer notre première collation, la journée s’annonce longue mais le faux plat descendant de presque 30 kilomètres jusqu'à Bort les Orgues est fort agréable même si il faut s’obstiner à repousser l’idée que ca va être dur de revenir, par un autre chemin, certes, mais le dénivelé perdu devra bien être repris à un moment…



lunette de sport en auvergne

L’herbe bien tondue d’un champ rencontré peu de temps après Bort nous tend les bras, et il est temps après avoir forcé sur une route gravillonnée de faire une pause et de poser ses fesses sur autre chose que la selle, la barre des 100 bornes est passée , à peine passée… La remontée pour retrouver le Sancy et le col de la Genèste tout près de Super Besse sera longue, épuisante, presque 30 kilomètres de montée plus ou moins en faux plat. L’heure tourne, le soleil décline et nous sommes encore du mauvais coté du massif, il faudra un moment, ponctué d’arrêts fontaine remplissage de gourdes et barre de céréales pour arriver au col de la Croix Morant. C’est le moment d’allumer les lumières pour fendre la nuit, il reste une trentaine de kilomètres, profil descendant, mais le froid inhérent à la nuit et les calories qui commencent à manquer font allonger les kilomètres, le Guery, Servière, la Maison du Parc des Volcans, c’est la fin de la dernière descente, il reste 3 kilomètres de montée, Rémi se couche dans le fossé, deux fois, la délivrance est proche mais parait inatteignable, il faut rassembler le peu d’énergie qui reste pour remonter sur la selle, pour appuyer sur les pédales, encore quelques tours, l’air entre dans les poumons et semble ne plus vouloir en ressortir, la vision est trouble dans le tunnel de lumière que forme la frontale mais au loin

une constellation de petites lumières, c’est le village, les maisons que nous avons laissées ce matin, 12 heures plus tôt. Les patins vont frotter une dernière fois sur les jantes pour mettre un point final à notre périple, notre tour du monde d’Auvergne à nous, 208 kilomètres de bonheur, de sueur, de paysages, de rigolade et de partage avec des gens croisés sur le bord des routes, qui ont rempli nos gourdes et qui nous ont regardé comme des fous quand aux confins de la Corrèze nous leurs disions que nous venions presque de Clermont. Partage aussi avec mon compagnon de toujours qui continue de s’accrocher à mes idées folles, à moins que ca soit la tienne, cette fois-ci , Rémi ?


Les lunettes du périple !


L’occasion rêvée de tester les toutes nouvelles Julbo destinées au vélo et au triathlon. Et croyez moi, elles font bien leur boulot ! Les Julbo Rush, choisies judicieusement en version photochromique ont été parfaites. Super couvrantes, elles protègent parfaitement du vent et des projections et son écran super large offre un champ de vision panoramique hyper agréable. Si vous couplez ca avec leurs branches en caoutchouc supers conforts et leur bon grips, vous avez une lunette de soleil de vélo que vous ne sentez même plus, qui à un maintient parfait même avec la tête baissée. Le verre qui s’appelle chez Julbo le Reactiv 0-3, qui est un photochromique qui est complètement transparent de nuit et qui teinte en catégorie 3 gris au soleil est vraiment top, j’ai pu garder la lunette sur le nez toute la journée, y compris pendant la nuit noir ! Et si vous veniez la voir en magasin ?



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