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  • Thibault Randoin

Le mont Toubkal - 4167m, Inch-allah



Mi mars 2019, Maroc, Imlil, pied du toit de l'Afrique du Nord, 4167m d'altitude.

Autant vous le dire tout de suite, Walter Bonnati et Gaston Rebuffat l'auraient fait bras dessus bras dessous à cloche pied la tasse de thé à la menthe à la main.

Niveau technique on repassera donc, mais niveau dépaysement là on y est ! Quand le matin tu es à Lyon avec 8 degrés, un bon crachin et que tu atterris à Marrakech, 30 degrés, que 3 minutes après avoir récupérer la voiture tu commences déjà à zigzaguer entre les mecs en mob sans casque et les chameaux, tu te dis que ça vaut quand même le coup d'enrichir

encore un peu les capitalistes de Ryan Air...




Nous voilà donc parti, 3 potes et autant de sac à dos à l'assaut du Refuge Toubkal, arrivé de la première journée qui fait office de marche d’approche avec ces 1400m de dénivelé positif et ces quelques péripéties.

Le problème c'est que pour goûter au joie de la vie en communauté refugiale (Ça ce dis ça ?), il faut déjà passer le check point et son militaire incorruptible très fermé à vous laisser passer sans guide. Nous voilà donc à discuter avec le premier villageois venu qui sera notre guide approximatif pour les deux jours. Approximatif ? Hassan, un mélange de conditions physique d'un bouquetin avec ses 2 ascensions par semaine toute l'année, et un regard

sur l'aspect logistique plus mitigé, pas de frontale et des gants de vélo, yallah !




Bref, nous voilà arrivé au refuge, et après un petit repas typique, spaghettis et frites mélangés, oui oui, il est l'heure de rejoindre le dortoir, l'occasion de ruiner ma théorie qui consiste à dire "dormir tout nu c'est dormir mieux". Oui mais pas là ! Avec des matelas poisseux comme un merlu pas frais et 20 ronfleurs de la famille des ursidés, l'option tout habillé et yeux grands ouverts seront de mise, mais peu importe il est déjà 4h du mat et les premiers réveilles sonnent...



C'est le départ, crampons aux pieds et nous voilà sur un boulevard, il y a un peu de monde mais qu'importe, le privilège de vivre le lever de soleil à 4000 et ses couleurs en vaut la peine, on se sent vivre bordel.

Un coucou à la petite pyramide en métal du sommet et nous revoilà parti pour la descente, le soleil est déjà haut, il est temps de chausser les lunettes et ça sera la Julbo explorer 2.0 avec des verres caméléon.



Modèle emblématique développé avec les guides de haute montagne de Chamonix, on est sur une valeur sûr, en terme de protection et de couverture, qui peut le plus peut le moins... côté verres, le caméléon est pour moi LE ve

rre idéal en montagne, car il est photochromique entre les catégorie 2 et 4 en fonction de la luminosité, et en plus il est polarisant, il coupe

parfaitement la réverbération sur la neige, un bijou...



A l'heure où ces lignes sont écrites, nous sommes dans l'avion, déjà bien loin du chaud tarmac marocain, les yeux se ferment et les rêves arrivent, mélange entre souvenirs et projets, vivez la vie intensément !


Choukrane les amis



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