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  • Thibault Randoin

La Chamo'Nice...

L’air est frais ce matin, la route est humide, les nuages sont bas. Nous sommes à Chamonix, le 31 août 2020 et l’arrivée n’est encore qu’une légère vibration dans le lointain de nos esprits. Nous sommes deux, bientôt quatre, car dans quelques jours nous considérerons nos vélos comme des amis, fidèles, dévoués à notre volonté de rejoindre la mer. Ce sera notre point final, Nice et sa barrière azur au milieu de notre trajectoire Nord-Sud.

Les deux premiers jours nous offrent l’aventure que nous attendions. Il ne faudra pas attendre plus de quarante kilomètres pour subir notre première, et heureusement dernière crevaison. Plus tard la neige bordera la route et il fera deux degrés dans le brouillard dansant avec le vent des cimes. Les cols dont les noms nous font rêver s'enchaînent petit à petit, Forclaz, Petit et Grand St Bernard, Iseran… c’est cela que nous sommes venu chercher, des longues étapes aussi, comme le jour deux où nous arrivons décalés, l’un à 19h15, l’autre à 20h45 éreinté. Le goût du voyage s’accentue. Nous commençons à être loin de notre départ, le retour en arrière est impossible. Le rideau de l’abandon s’est refermé. Il est devenu solide et nous pousse en avant. Il reste quatre jours de route, les deux premiers les plus faciles puis l’étape reine avant un dernier jour de jubilation.

La routine s’installe peu à peu, les kilomètres de montée pour atteindre les cols sont désormais des rituels ou chacun a sa technique, l’un compte chaque mètre parcouru quand l’autre espère ne pas voir le prochain panneau d’indication du pourcentage. L’objectif est toujours atteint, parfois dans la douleur, parfois avec le sourire mais dans le froid, c’est une récompense perpétuelle. Chaque coup de pédale emmène inlassablement vers la prochaine descente, vers le plaisir, mais la descente rapproche de la prochaine montée, certainement plus dure que la précédente. La roue tourne, chaque maillon est bien huilé pour faire monter et descendre l’ascenseur émotionnel.

Le cinquième jour, nous sommes emplis d'expérience des jours précédents. Nous le savons, le dénivelé est important, nous allons rencontrer trois cols sur notre chemin, tous sont obligatoires pour passer de vallée en vallée, nous partons tôt, nous arriverons tard mais nous arriverons. Après l’Izoard, le col de Vars et la Cime de la Bonette, les corps seront échauffés par le soleil, par 4300 mètres de dénivelé positif, par 140 kilomètres, mais la plus grosse de la semaine sera vaincue. Vécue aussi, méditée ensuite, pour tenter d’en garder le souvenir le plus exact, le plus fidèle. Mais comment faire ? Demain soir nous serons à la mer, nous aurons réussi, nous aurons voyagé, usé nos pneus et nos selles pendant 770 kilomètres, 18 000 mètres de dénivelé positif, 15 cols, et pourtant je ne sais plus quoi en retenir. J’aimerais ne pas choisir, j’aimerais me souvenir de chaque seconde où le vent a fouetté mon visage, chaque virage où j’ai incliné ma machine, mais mon cerveau ne m'obéit pas. Je suis assis sur la plage de galet, mon cuissard encore en place et déjà la difficulté physique s’efface. Je n’arrive pas à saisir la quintessence du voyage, j’ai trop d’images encore en mémoire. Le temps s'égrènera et demain déjà, dans le train du retour, la rivière d’images deviendra ruisseau, précis et continu, limpide, jusqu’au retour à la source, comme un pied de nez à deux gamins qui voulaient partir de la montagne pour aller à la mer…




Les lunettes Julbo RUSH à ma vue, le BIG TEST !


Je vous le promets, j’ai donné, j’ai sué, je les ai éprouvé ces lunettes, et je peux vous dire que j’en suis extrêmement satisfait. J’ai passé la semaine entière avec, entre 8 et 12 heures par jour sur le nez, et jamais je n’ai eu une seule gêne ou douleur et jamais elles n’ont glissé de mon visage pendant l’effort !

Concernant le verre, il s’agit du Reactiv Performance de chez Julbo, un écran photochromique de catégorie 1 à 3 qui se teinte en fonction de la luminosité, très pratique si ce n’est indispensable pendant les longues journées. Un confort garanti aussi bien au ment lumineux qu’au fond des tunnels dans le noir.


Ce modèle est à ma vue grâce à un écran correcteur monté par Julbo, spécialiste des lunettes de sport. Bref, je le savais déjà, mais je vous le confirme, cette lunette est un must have en vélo de route, et bien sûr dispo en magasin, à Cournon d’Auvergne ou à Riom !

Concernant le verre, il s’agit du Reactiv Performance de chez Julbo, un écran photochromique de catégorie 1 à 3 qui se teinte en fonction de la luminosité, très pratique si ce n’est indispensable pendant les longues journées. Un confort garanti aussi bien au sommet des cols extrêmement lumineux qu’au fond des tunnels dans le noir.






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