Le bitume est brûlant, le soleil aussi, c'est une fournaise et la pente s'élève, nous sommes au kilomètre 170, il en reste 40. Nous sommes désormais sortis des gorges du Tarn et nous nous dirigeons vers Alès. Le bonheur de la descente depuis le col de la Croix Berthel est déjà loin mais dans peu de temps nous ferons l'ultime pause dans une boulangerie avant de rentrer au bercail.
Le jour était à peine levé quand nous sommes partis ce matin, rançon du cycliste matinal, nous avons assisté au lever du soleil, plaisir ultime que de voir ses premiers rayons qui percent les entrées maritimes de l'arrière-pays Montpellierain. L’objectif est d'aller voir « le Pont de Montvert », village le plus proche de la source du Tarn, et aussi un peu de voir s'afficher les 200 kilomètres sur le compteur, petite fierté pour gros cuissots. Des quadriceps il y en à 6, deux par personnes, soit 3 bonhommes, il y a les miens, pas bien épais, et surtout ceux des deux autres, les plus bronzés, les plus gros aussi, ce sont ceux de mon pote Nico, Dep pour les intimes, du genre pas bien haut de garrot mais dont la circonférence « cuissale » laisse présager de mauvais moments pour ses compères bicyclistes. Sportif de haut niveau en moto tout terrain, c'est lui l'instigateur du parcours, et il clôt le défi sans sourciller, il paraît qu'il n'a même pas transpiré ! Le deuxième gars ce n’est pas un rigolo du vélo, il ne parle pas beaucoup, à moins que ce soit moi qui sois trop loin derrière pour l'entendre, et il pédale, fort, très fort, trop fort, à se demander comment des fibres peuvent générer de la force comme ça, sans broncher, sans même s’essouffler, Fred Weill, grand nom de l'enduro, nous en aura fait baver, et on espère tenir sa forme quand on aura son âge.
Le départ est vite avalé et rapidement on se retrouve en haut de la corniche des Cévennes, il fait gris, tout juste la bonne température, on vient de s'enfiler pas loin de 10 bornes de côtes, et il est agréable de profiter des faux plats du Causse avant de redescendre dans les gorges, à Florac. C'est le moment de manger un peu de nos provisions après 95 kilomètres. S'en suit ensuite la longue remontée jusqu'aux sources du Tarn, on laisse sur notre gauche le mont Lozère et on retrouve le soleil du Sud en arrivant vers Alès, la boucle est presque bouclée.
Ce voyage fut un beau moment de partage, d'efforts et de transpiration, satisfaction d'atteindre son but, d'avoir vu du pays, de se remémorer aussi « ma GTMC », dont vous pouvez retrouver le récit sur ce blog et dont une des étapes coupait notre tracé. La promesse de nouveaux horizons est déjà là, car comme l’appétit vient en mangeant, les projets viennent en pédalant !
Les JULBO RUSH, le must !
Ce petit périple est aussi l'occasion rêvée d'essayer et donc de vous parler de ma nouvelle paire de lunettes, à ma vue, oui oui, car je suis toujours bien myope, oui oui...
Il s'agit de la lunette de vélo de la marque jurassienne JULBO, le modèle RUSH, avec un écran photochromique qui au plus clair est en catégorie 1, un peu rose, et qui se teinte jusqu'à une catégorie 3 avec un traitement miroir bleu très esthétique. Énorme avantage que ce verre photochromique lors de cette journée qui commence au petit matin dans la pénombre, qui se poursuit sous la grisaille des Cévennes et qui se termine sous le grand soleil du Gard Sud, parfait exemple de l'utilité d'un tel traitement.
Côté monture, c'est un confort incomparable, un maintien parfait grâce à son nez et ses branches en caoutchouc. Elle offre un immense champ de vision et une protection parfaite doublée d'une super ventilation pour ne jamais avoir de buée, bref le top !
Ce modèle est évidemment disponible en magasin, à votre vue ou pas, avec un système de mise à la vue comme moi directement dans l'écran ou bien avec un système de clip, le tout avec un écran photochromique ou de teinte fixe en catégorie 3, tout est possible chez Optic Dôme, votre opticien du sport en Auvergne !
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